Les implications affectives du confinement sont non seulement complexes et multiples, mais elles s’enchevêtrent et se renforcent, créant une charge affective intense.
Nous sommes dans une situation paradoxale. À peine sortis des très longues grèves de l’hiver, avec l’émergence de la puissante énergie du printemps, nous souhaitons nous lancer irrésistiblement dans de nouvelles activités, notamment à l’extérieur, ou initier de nouveaux projets. Or nous ne pouvons pas le faire…
Les mesures de restrictions imposées, aussi justes et nécessaires soient-elles, engendrent des contrariétés, des frustrations, des empêchements de déployer nos idées créatives, nos désirs humains et notre énergie vitale.
À cela s’ajoute l’anxiété générale, la vigilance vitale, nos préoccupations pour notre santé et nos soucis légitimes pour nos proches. La surcharge affective nous guette, c’est-à-dire l’accumulation potentiellement trop lourde de pensées, d’émotions et de sentiments qui nous impliquent directement dans nos relations avec nous-mêmes et avec les autres.
Soyez le premier à réagir